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Darnish produit des collages en volume : constructions de bois, planches brutalement brisées ou découpées et montées en formes soignées.
Assemblages fragiles faits de récupération, parfois mis en bouteilles avec des poupées dépecées. Il travaille discrètement in situ dans des jardins ouvriers, dans les rues de Berlin, sur des bateaux, où il appose de petits fragments de Fra Angelico, de Munch, de Picasso ou de Malevitch. Il érige des immeubles de quelques dizaines de centimètres de hauteur, entre Merzbau, favela, Maison du fada et chantier de démolition. Il décortique leur structure pour en révéler un intérieur fragile et hétéroclite, entre Dada et le Suprématisme, où des bouts d’images, de visages, de paysages ou d’œuvres, évoquent des vestiges de papier peint et participent de l’architecture.

 

Jöelle Busca

 

Darnish

 
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