top of page
Je ne regardais pas l'artiste dans les yeux, mais dans son décor. Son atelier, son musée, avide d'histoires, de découvertes, de matières définissant un artiste à la morale non consumériste: une vision a double tranchant, pour cette homme dont les mémoires, comme une symbiose de l'être, inspirent de son médium une allure poétique. De cette rencontre j'en exhibe le souvenir, particulièrement singulier, d'un homme réaliste, vivant des réminiscences. Objet au désir enfantin, c'est à travers cette attractivité que Franck Garam, au premier regard, repère se qui fera d'un attache éphémère une part de lui-même. Un amoncellement de butes, de poupées, de toiles, de collages, de sculptures d'objets en tous genres, comme un puzzle, un engrenage... Des tiroirs débordants, à chaque corps intrus son recoin: une vue à 360 degrés, tourmentée par les lieux. L’œil à saturation se perd dans un bazar organisé à la Jackson Pollock, à un détail près, le blanc est inexistant.


                                               Maurane SELLAMI
 

 

Frank  Garam

 
bottom of page