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Nathalie Moulin pratique un art abondant, généreux, immédiat, épistolière XVIIIème et mail-artiste contemporaine. Art de l’échange, nomade, partout, du bord de table à l’arrêt de bus, tout en faisant autre chose, comme on gribouille en téléphonant, il suffit que lui tombent sous la main quelques matériaux intéressants trouvés un peu de partout, patiemment accumulés et classés. Elle les assemble, en fait un carton (de format carte postale à A4) qui sera immédiatement expédié à un correspondant. Il y a également des familles de collages, réalisés en même temps avec des éléments en partage. Des séries comme Children’s Cornell, clin d’œil à Ray Johnson et à ses Lucky Strike. Plus systématique, une série d’astrophytes qu’elle définit comme « des petits bouts d’infini », minuscules (5x5 mm), des sortes de paysages cosmiques constitués de petits éléments prélevés dans la nature et non-identifiables, mélangés.

 

Jöelle Busca

 

Nathalie Moulin

 
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