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Ah ! Aurélie Aura ! Son Gilles éternellement flottant dans un trou normand-Coca-Cola ! Son humour, ses calembredaines et ses billevesées, ses rapprochements incongrus, ses anatomies fantaisistes. Cet art du déshabillage-rhabillage des objets, ses piquantes compositions, cette permanente circulation de fluides activée par sa langue au chat, une volonté farouche de l’entre-deux, de l’indétermination, du refus de la consignation et de la désignation, du nom des choses comme du nom des sexes.

La Série Rose est érotiquement féminine, l’Androgyne exhibe des symboles sexuels fort éloquents, la Série Noire traite la nature morte en noir & blanc, et la Blanche intervient en grain de sel, avec légèreté. Le Palais des glaces se teinte de vert bocal, tandis que Fées d’hiver déploient un archange, splendide et boutonneux, ailé de plumes rouges. Les objets dévorent les êtres. Et ses petits films…

 

Jöelle Busca

 

Aurélie Aura

 
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