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Écrins modestes où le factice d’une beauté esthétique et bien léchée explose pour céder sa place à l’émotion, au prodigieux, que véhiculent des papiers découpés assemblés. Quelque chose de la  beauté convulsive  voulue par André Breton. Effacement, brouillage, reconstitution après-coup, l’œil constamment à l’œuvre, un panthéon qui parcourt l’histoire des arts, de Piero della Francesca à Joseph Beuys en passant par Paul Signac, une symbolique toute personnelle, des chemins tracés comme une voie lactée ou des cartes de navigation primitives, des signes semés tels les célèbres petits cailloux.
Les collages posés sur des ardoises d’écoliers, des skate-boards, des planches à découper la viande, rappellent parfois la forme de ces moulins à vent qu’affectionnent les enfants; sur le carnet d’un voyage que fit Yves Reynier en Espagne, devenu livre, la concrétion hypersensible et poétique rend hommage à Garcia Lorca.

 

Jöelle Busca

 

Yves Reynier

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